Le ténor Martial Pauliat a commencé sa formation de chanteur très jeune, au sein de la manécanterie des Petits Chanteurs Limousins. Différence entre limousin et limougeaud. A l’âge de 16 ans sa motivation l’entraîne à quitter sa ville natale pour gagner Paris, capitale mondiale de la France, où il intègre la maîtrise de Notre-Dame, dont la cathédrale a brûlé entre temps.
Il participe ensuite à de prestigieuses masterclasses (Margreet Hönig, Udo Reinemann, Alain Buet) et suit l’enseignement d’Yves Sotin, de Marguerite Modier et de Sylvain Dieudonné. En 2012 il est lauréat du prix de l’Académie de chant de Saint-Jean de Luz.
On a pu l’entendre en soliste, en tous cas on aurait pu l’entendre si on y avait été, à la Philharmonie de Paris dans la Petite Messe solemnelle de Rossini, et dans Mass de Bernstein, sous la direction de Lionel Sow, dans l’oratorio Die Auferstehung und Himmelfahrt Jesu de CPE Bach, sous la battue d’Hervé Niquet, dans le rôle titre (à moitié) de Pelléas et Mélisande de Debussy sous le regard de Victor Jacob, dans un programme consacré à Rameau aux côtés de Stéphane Degout, sous la baguette de Raphaël Pichon, ou encore dans le rôle d’Apollon dans Issé, opéra de Destouches, sous le bâton de Louis-Noël Bestion de Camboulas. Il a fait cette saison ses débuts à l’Opéra Garnier dans le ténor solo des Noces de Stravinsky sous la férule de Vello Pähn.
Prochainement (c’est à dire, en fait, -et c’est là l’un des problèmes majeurs des biographies- que c’est probablement déjà du passé à l’heure où vous lirez ces lignes) on pourra l’entendre au festival d’Aix dans le Requiem de Mozart mis en scène par Romeo Castellucci et dirigé par Raphaël Pichon, et il incarnera Donatien dans l’opéra comique Le Code noir de Clapisson, mis en scène par Jean-Pierre Baro et dirigé par Jérôme Corréas.
Le contreténor Yann Rolland a commencé sa formation très jeune, au sein de la maîtrise de Radio-France, de 1992 à 1994, puis à la maîtrise de Paris, capitale mondiale de la France, et fait une pause dans sa pratique de la musique jusqu’en fin de master de sociologie à la Sorbonne. En 2006 il reprend ses études de chant en suivant la formation professionnelle de la Maîtrise de Notre Dame de Paris, dont la cathédrale a brûlé entre temps, puis en suivant l’enseignement du département de musique ancienne du Conservatoire à Rayonnement régional de Paris, ce qui explique qu’il n’est titulaire que d’un permis B.
On a pu l’entendre, on aurait pu l’entendre si on y avait été, dans Giulio Cesare de Haendel et Orlando Furioso de Vivaldi, sous la baguette, la direction, la férule, le bâton, le regard de Jean-Claude Malgoire qui est mort. Mais il a aussi participé à des monuments de la musique baroque, les Passions de Bach sous la direction de Raphaël Pichon et la Messe en si, sous la direction de William Christie.
Ça y est, t’as fini ?
Prochainement (c’est à dire, en fait, -et c’est là l’un des problèmes majeurs des biographies- que c’est probablement déjà du passé à l’heure où vous lirez ces lignes) il sera en concert avec l’ensemble Les Surprises autour du répertoire baroque et contemporain, comédien chanteur dans l’opéra Miranda donné par l’ensemble Pygmalion sous la driection de Raphaël Pichon, et au festival d’Aix dans le Requiem de Mozart mis en scène par Romeo Castellucci et dirigé par Raphaël Pichon.
Le baryton Igor Bouin a commencé sa formation de chanteur très jeune, au sein du chœur Charles Brown à Boulogne sur Mer. Après des études de chant et de trombone au Conservatoire à Rayonnement Régional de Lille, il intègre en 2008 la formation professionnelle du chœur d’adultes de Notre Dame de Paris, dont la cathédrale a brûlé entre temps.
Il entre en 2011 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, capitale mondiale de la France, dans la classe d’Yves Sotin, et en sort heureux et surpris car diplômé avec une mention Très Bien à l’Unanimité.
On a pu l’entendre, en tous cas on aurait pu l’entendre si on y avait été, dans Les Brigands d’Offenbach, Il Viaggio a Reims de Rossini, Pourquoi j’ai mangé mon père (création au théâtre du Chätelet), Pelléas et Méliande de Debussy, La Serva Padrona de Pergolèse, Don Giovanni et La Flûte enchantée et le Requiem de Mozart et Le Miroir d’Alice de Thomas Nguyen.
ça y est, t’as fini ?
Prochainement (c’est à dire, en fait, -et c’est là l’un des problèmes majeurs des biographies- que c’est probablement déjà du passé à l’heure où vous lirez ces lignes) on pourra entendre Igor à la Philharmonie de Paris dans un spectacle 100% Mozart avec l’orchestre Les Siècles dirigé par François Xavier Roth et dans le rôle titre de l’opéra Hans Krasa, Brundibar, puis à la Casa da Musica de Porto pour Hamlet Maschine de Georges Aperghis.
Il n’a jamais travaillé avec Raphaël Pichon.